L’homme est l’Arbre, l’Arbre est l’Homme

L’Homme est l’Arbre, l’Arbre est l’Homme (48 x 34) 1978.
“L’Arbre fleurit et porte du fruit pour ceux qui demeurent en Dieu.
L’Homme est l’Arbre et l’Arbre est l’Homme.
Au bas de l’arbre se trouve le serpent, en haut l’aigle.
Le serpent est l’adversaire de l’aigle, et tout le travail de l’homme consiste en ceci : unir les contraires, le bas et le haut, la gauche et la droite de l’Arbre...
L’Arbre a une gauche et une droite, que l’homme doit réconcilier en soi par la connaissance”
A. von Heuer : le 8ème jour ou la dette d’Adam.
Exemple du rapport entre symbolisme et symbolique.
(Texte commentaire de Charles Sahuguet).

Le triomphe d’Adam (45 x 35,5) 1979.
La structure droite-gauche se voit par rapport avec l’Arbre de Vie.
L’Arbre de la connaissance du bien et du mal et de la mort (crâne) lui est lié sur la gauche : la Genèse situe les deux arbres au centre du Jardin. Le Phénix est au centre de l’Arbre, symbole de vie éternelle.
Le serpent se tient dans le champ, hors du Jardin : “le serpent était le plus rusé des animaux des champs” (Gen. III,1).
Le champ est la patrie des bêtes sauvages et de la mort, le Jardin d’Eden est le lieu de l’unité de la paix.
Le serpent est debout.
Rabbi Ochaya disait : “c’était le chef des animaux, il se tenait droit comme un roseau” (Midrach Rabba. Gen XIX).
A la droite de l’arbre, le taureau symbole de la force virile comme on le voit dans les Nombres, XXIII, 22-XXIV, 8)
Le Premier Adam sort de l’Arbre de Vie au sommet duquel sort le Nouvel Adam qui touche le trône de Dieu représenté selon Jean Ap.I, 16 - IV, 6,7,8.
(Texte commentaire de Charles Sahuguet)